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LE PRIX DANIEL ET MICHEL DEZÈS

LE PRIX DANIEL ET MICHEL DEZÈS

COMITÉ FRANÇAIS DES SCIENCES HISTORIQUE-FONDATION DE FRANCE

UN BON INDICATEUR DU DYNAMISME DE LA JEUNE RECHERCHE FRANÇAISE

ET FRANCOPHONE (2015-2023)

Le prix de la Fondation Daniel et Michel Dezès, sous l’égide de la Fondation de France, a été créé par Monsieur et Madame Dezès afin de perpétuer la mémoire de leurs fils prématurément disparus, alors qu’ils poursuivaient leurs études supérieures. Le prix Daniel et Michel Dezès est accordé tous les deux ans par le Comité français des sciences historiques, dont le Président est Dominique Barjot, professeur émérite à Sorbonne Université. Ce prix, d’une valeur de 2 500 €, est destiné à récompenser un travail de recherche universitaire (thèse de doctorat ou de Master 2) soutenu par un historien de moins de 32 ans au cours des deux années précédentes et dont la qualité et l’originalité ont été jugées, par rapport à d’autres travaux comparables, particulièrement remarquables. Voici la liste des lauréats du prix tel qu’il a été attribué depuis 1983. Le présent ouvrage visant à faire le point sur l’actualité de la recherche française et francophone depuis le dernier congrès international des sciences historiques, tenu à Jinan (Shandong, Chine), du 23 au 29 août 2015, sont présentés successivement les thèses primées en 2016 et 2018, la liste des candidats au prix 2020 et, bien entendu, la thèse honorée en 2020.

LISTE DES LAURÉATS 1983-2022

2022 : Renaud Soler, pour sa thèse intitulée Une histoire de la sīra à l’époque ottomane (XVéme – XIXéme siècles). PV Dezes2022

2020 : Anne-Clothilde Dumargne pour sa thèse sur Les chandeliers en bronze, en cuivre et laiton en Europe du XIIIe au XVIIe siècle. Production, diffusion et usages

2018 : Maria Sorokina pour sa thèse sur Les théologiens face à la question de l’influence céleste. Science et foi dans les commentaires des Sentences (v. 1220-v. 1340).

2016 : David Gallo pour sa thèse sur La politique de formation idéologique de la SS (1933-1945). Institutions, discours, pratiques, acteurs et impact de la « weltanschauliche Schulung ».

2014 : Claire Fauchon-Claudon pour sa thèse intitulée De la xenia païenne à l’aksenia monastique : définition, représentation et pratique de l’hospitalité dans les communautés grecques et syriaques de la Grande Syrie (IVe et VIe siècles).

2012 : Simon Surreaux pour sa thèse sur Les Maréchaux de France au XVIIIe siècle. Histoire sociale, politique et culturelle d’une élite militaire.

2012 : Nicolas Badalassi pour sa thèse intitulée Adieu Yalta ? La France, la détente et les origines de la conférence sur la sécurité en Europe.

2010 : Stéphane Blond pour sa thèse sur L’atlas de Trudaine. Pouvoirs, administrations et savoirs techniques (vers 1730-vers 1780).

2008 : Johann Chapoutot pour sa thèse sur Le National- socialisme et l’Antiquité.

2005 : Olivier Canteaut pour sa thèse sur le Gouvernement et hommes de gouvernement sous les derniers capétiens (1313-1328).

2003 : Ludivine Bantigny pour sa thèse sur Le plus bel âge ? Jeunes, institutions et pouvoirs en France des années 1950 au début des années 1960 (le prix a été remis le jeudi 29 avril 2004).

2001 : Anne-Valérie Pont pour son DEA sur Les monuments publics dans les villes d’Orient, Ier-IIIe siècles.

2000 : Chrystelle Prieur pour sa maîtrise sur L’iconographie des croisades au 14ème siècle.

1997 : Christophe Hugoniot pour sa thèse sur Les spectacles dans l’Afrique Romaine. Une culture officielle municipale sous l’Empire romain.

1995 : Bénédicte Vergez pour sa thèse sur l’Histoire de la fonction d’interne dans les Hôpitaux de Paris aux XIXe et XXe siècles.

1994 : Jean-Michel Matz pour sa thèse sur Les miracles de l’évêque Jean-Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370-1560).

1993 : Stéphane Benoist pour sa thèse sur La fête à Rome sous les règnes d’Auguste et des Julio-Cléodiens.

1991 : Jean-Louis Quantin pour sur thèse sur Les Pères de l’Église dans la religion et la culture de la France des Lumières.

1989 : prix non attribué.

1987 : Olivier Guyotjeannin pour son mémoire de l’École française de Rome sur Les élites parmesanes, XIIe siècle et première moitié du XIIIe siècle.

1985 : Anne-Thérèse Rendu pour sa thèse sur Les mines de Jacques Cœur.

1983 : Frédérique Audouin-Rouzeau pour sa thèse consacrée à l’Archéozoologie de la Charité-sur-Loire médiévale.

LA THÈSE PRIMÉE EN 2020 : L’HISTOIRE DES CHANDELIERS D’ANNE-CLOTHILDE DUMARGNE*

Docteure en Histoire, Histoire de l’art et Archéologie (21e et 22e sections) de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

Thèse : Les chandeliers en bronze, en cuivre et laiton en Europe du XIIIe au XVIIe siècle. Production, diffusion et usages, 2 vol. 706 et 815 p., codirigée par Pierre Chastang et Philippe Dillmann, et soutenue le 08/04/2019.

Jury : Sophie Balace (Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles), Philippe Bernardi (CNRS), Pierre Chastang (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), Philippe Dillmann (CNRS), Michèle Tomasi (Lausanne) et Maaike Van Der Lugt (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), présidente.

 

LES 23 CANDIDAT(E)S AU PRIX DEZÈS 2020

Anne-Laure Alard-Bonhoure

Docteure d’Histoire médiévale (21e section) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Thèse : Richesses en Crises. Techniques de gestion et écritures comptables à l’abbaye de Saint-Martin de Pontoise (années 1320-années 1490), 516 p., dirigée par Laurent Feller et soutenue le 07/09/2019.

Jury : Ghislain Brunel (Archives nationales), Pierre Chastang (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), président, Julie Claustre (Paris 1), Laurent Feller (Paris 1) et Pascual Martinez Sopena (Valladolid).

 

Serge Benest

Docteur en Économie (5e section) de l’Université Paris-Saclay.

Thèse : Recomposition de l’ordre disciplinaire et analyse des faits économiques : le cas de la VIe section et de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, 292 p., dirigée par Philippe Fontaine et soutenue le 05/03/2019.

Jury : Richard Arena (Univ. Côte d’Azur), président, Loïc Charles (Paris VIII), Alain Marciano (Univ. Paul-Valéry), Antoinette Baujard (Saint-Étienne), Philippe Fontaine (ENS Paris-Saclay) et Olivier Wieviorka (ENS Paris-Saclay).

 

Benjamin Bothereau

Docteur en Histoire moderne des Sciences et des Techniques (22e section) de l’EHESS.

Thèse : À la lanterne ! Modes d’existence d’un objet banal, entre imaginaire technique et politique. Invention, économie urbaine, publics et circulations du réverbère, Paris, Barcelone, XVIIIe siècle, 2 vol., 831 et 137 p., codirigée par Liliane Hilaire-Pérez et Antoni Roca-Rosell, et soutenue le 06/12/2018.

Jury : Marco Beretta (Bologne), Guillaume Carmino (IUT de Compiègne), Vincent Denis (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Liliane Hilaire-Pérez (Univ. Paris-Diderot et EHESS), Valérie Nègre (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), présidente, Allan Potofsky (Univ. Paris-Diderot) et Antoni Roca-Rosell (Univ. Politèchnica de Catalunya, BarcelonaTech).

 

Nicolas Breton

Docteur d’Histoire moderne (22e section), de Le Mans Université.

Thèse : Pour Dieu, pour le roi, pour soi. Les engagements politiques et religieux des Coligny-Châtillon, du milieu du XVe au milieu du XVIIe siècle, 2 vol., 1398 et 595, co-dirigée par Laurent Bourquin et Hugues Daussy, et soutenue le 30/09/2017.

Jury : Céline Borello (Le Mans Université), présidente, Laurent Bourquin (Le Mans Université), Denis Crouzet (Sorbonne Université), Hugues Daussy (Univ. de Franche-Comté), Mark Greengrass (Sheffield, UK) et Nicolas Le Roux (Paris 13).

 

Alessandro Capone

Docteur en Histoire contemporaine (22e section) de l’Institut d’Études Politiques de Paris et de la Scuola Normale Superiore de Pise.

Thèse : La protection française des États pontificaux. Occupation militaire et souveraineté partagée dans l’Italie du Risorgimento (1849-1870), 556 p., co-dirigée par Jean-François Chanet et Daniele Menozzi (Scuola Normale Superiore de Pise), et soutenue le 30/11/2019.

Jury : Roberto Balzani (Bologna), Daniela Caglioti (Napoli Federico II), Jean-François Chanet (IEP de Paris, recteur de Bourgogne-Franche-Comté), Claire Fredj (Paris-Nanterre) et Gilles Pécout (ENS Paris, EPHE, recteur de l’Île-de-France), président.

 

Mathieu Caron

Docteur en Histoire de l’art contemporain (22e section) de Sorbonne Université.

Thèse : Le Garde-Meuble et la Cour. Héritages et goût du mobilier d’Ancien Régime du Consulat au Second Empire, 737 p., dirigée par Barthélémy Jobert (Sorbonne Université), et soutenue le 14/12/2019.

Jury : Christine Peltre (Strasbourg), Ming Peng Chang (Lille), présidente, Philippe Boutry (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Anne Dion-Tenenbaum (Louvre) et Vincent Droguet (Château de Fontainebleau).

 

Alexandre Cerveux

Docteur en Musicologie et Études juives (15e, 18e et 21e sections) de Sorbonne Université.

Thèse : La place de la musique dans l’enseignement juif médiéval. Analyse du discours sur la musique dans les textes hébreux provençaux et espagnols (1167-1505), 598 p., co-dirigée par Frédéric Billiet et Judith Olszowy-Schlanger, et soutenue le 23/03/2019.

Jury : Frédéric Billiet (Sorbonne Université), Charles Burnett (Warburg Institute), Edwin Seroussi (Jewish Institute), qui n’a pas siégé, Sylvie-Anne Goldberg (EHESS), présidente, Jean-François Goudesenne (CNRS/IRHT) et Judith Olszowy-Schlanger (EPHE).

 

Laurent Cuvelier

Docteur en Histoire moderne (22e section) de l’Institut d’Études Politiques de Paris.

Thèse : La ville captivée. Affichage et économie de l’attention à Paris, au XVIIIe siècle, 2 vol., 1641 et 358 p., co-dirigée par Antoine Lilti et Stéphane Van Damme, et soutenue le 14/11/2019.

Jury : Natacha Coquery (Lyon 2), Carla Hesse (Berkeley), Antoine Lilti (EHESS), Pierre Serna (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), président, Anne Simonin (CNRS) et Stéphane Van Damme (Institut Universitaire Européen).

 

Camille Dagot

Docteure en Histoire moderne (22e section) de l’Université de Strasbourg.

Thèse : Le voleur face à ses juges. Criminels d’habitude et délinquants d’occasion dans les Vosges lorraines des XVIe et XVIIe siècles, 684 p., dirigée par Antoine Follain et soutenue le 27/06/2019.

Jury : Antoine Follain (Strasbourg) ; Marie Houllemare (Univ. de Picardie Jules Verne), Xavier Rousseaux (Louvain-la-Neuve), Diane Roussel (Reims), Valérie Toureille (Univ. Paris-Seine), présidente, et Jérôme Viret (Univ. de Lorraine).

 

Aurélien Gras

Docteur d’Histoire moderne (22e section) de l’Université d’Avignon.

Thèse : Les faiseurs de notes. Pratiques professionnelles, identité sociale et mobilités des musiciens dans la Provence et les États pontificaux rhodaniens du XVIIIe siècle, 640 p., dirigée par Stéphane Durand et soutenue le 20/06/2019.

Jury : Jean Boutier (EHESS), Simona Cerutti (EHESS), Natacha Coquery (Lyon 2), présidente, Bernard Dompnier (Univ. Clermont-Auvergne), Stéphane Durand (Avignon), Sylvie Granger (Le Mans Université) et Patrick Taïeb (Univ. Paul-Valéry).

Benoît Lefebvre

Docteur en Histoire ancienne (21e section) de l’Université Paul Valéry Montpellier 3.

Thèse : Combattre de loin chez les Romains et leurs adversaires. Des réalités du combat aux représentations culturelles (Ier siècle av. J.-C.-IIIe siècle ap. J.-C.), 2 vol. 541 et 128 p., co-dirigée par Agnès Bérenger et Catherine Wolff, et soutenue le 15/11/2019.

Jury : Agnès Bérenger (Univ. Paul-Valéry), François Cadiou (Univ. Bordeaux-Montaigne), Pierre Cosme (Univ. de Rouen Normandie), président, Michael Speidel (Varsovie) et Catherine Wolff (Avignon).

 

Sylvain Lloret

Thèse de doctorat en Histoire moderne (22e section) de Sorbonne Université.

Thèse : Entre princes et marchands : les agents généraux de France à Madrid dans les interstices de la diplomatie (1702-1793), 750 p., dirigée par Lucien Bély et soutenue le 25/06/2018.

Jury : Reynald Abad (Sorbonne Université), président, Joaquin Albareda Salvado (Univ. Pompeu Fabra, Barcelone), Lucien Bély (Sorbonne Université), Alain Hugon (Univ. de Caen Normandie), rapporteur, Isabel Lobato (Univ. de Sevilla) et Géraud Poumarède (Univ. Bordeaux-Montaigne).

 

Émilie Mitran

Docteure en Études anglophone (11e section) d’Aix-Marseille Université.

Thèse : Gouverneur Morris, traducteur de la Révolution française, 1789-1793, 547 p., dirigée par Gérard Hugues et soutenue le 14/06/2019.

Jury : Patrice Higounet (Harvard University), Gérard Hugues (Aix-Marseille Université), Steven Sarson (Lyon III), Claire Sorin (Aix-Marseille Université) et Bertrand Van Ruymbeke (Paris 8 et IUF), président.

 

Valentina Mussa

Docteure en Histoire ancienne (21e section) de Sorbonne Université.

Thèse : Athènes et ses sanctuaires. L’administration économique et financière des lieus de culte en Attique à l’époque classique et au début de l’époque hellénistique, 573 p., dirigée par Marie-Christine Marcellesi et soutenue le 30/11/2019.

Jury : Véronique Chankowski (Lyon 2 et École française d’Athènes), Giancarla Cuniberti (Turin), Christophe Feyel (Univ. de Lorraine), François Lefèvre (Sorbonne Université), président, Marie-Christine Marcellesi (Sorbonne Université) et Olivier Picard (Sorbonne Université, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

 

Adrien Passant

Docteur en management (6e section) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Thèse : Survivre et rebondir : les processus stratégiques de pérennité organisationnelle sur la langue durée. Étude multiscalaire d’une école de commerce bicentenaire : ESCP-Europe, 2 vol., 1004 p., codirigée par Anne Gratacap et Jean-Philippe Bouilloud, et soutenue le 08/11/2018.

Jury : Ludovic Cailluet (EDHEC Business School), Éric Godelier (École Polytechnique), Lise Arena (Univ. Nice Sophia-Antipolis), Jean-Philippe Bouilloud (ESCP Europe), Anne Gratacap (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Florent Noël (IAE de Paris)

 

Alexandra Pierré-Caps

Docteure d’Histoire ancienne (21e section) de l’Université de Lorraine).

Thèse : L’Empereur et la cour de Dioclétien à Théodose (284-395). Espaces, réseaux, dynamiques de pouvoir en Occident, 379 p., dirigée par Andreas Gutsfeld et soutenue le 8/12/2018.

Jury :   Cécile Bertrand-Dagenbach (Univ. de Lorraine), présidente, Bruno Bleckmann (Düsseldorf), Anne Daguet-Gagey (Univ. d’Artois), Andreas Gutstfeld (Univ. de Lorraine), Rita Lizzi Testa (Perugia) et Pier Francesco Porena (Roma Tre).

 

Erwan Ponteau-Lagadec

Docteur d’Histoire contemporaine (22e section) de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Thèse : Les écrans de fumée. Consommation de cannabis et fiction française : de la représentation à l’imaginaire social (1969-2002), 687 p., dirigée par Myriam Tsikounas et soutenue le 15/11/2019.

Jury : Maryline Crivello (Aix-Marseille Université), présidente, Valérie Drevillard (Paris 2 Panthéon-Assas, IFP), Sébastien Le Pajolec (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Myriam Tsikounas (Paris 1-Panthéon-Sorbonne) et Marc Valeur (Hôpital Marmottan).

 

Mickaël Robert-Gonçalves

Docteur en Études cinématographiques et Audiovisuelles (13e et 18e sections 18 et 13) de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.

Thèse : Cinéma portugais en Révolution 1974-1982 : genèse, enjeux, perspectives, 2 vol., 627 p., dirigée par Nicole Brenez et soutenue le 06/04/2018.

Jury : Nicole Brenez (Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Abílio Hernandez Cardoso (Coimbra), Antoine de Baecque (ENS de Paris), président, José Moure (Paris I Panthéon-Sorbonne) et Olivier Neveux (ENS de Lyon).

 

Iris de Rode

Docteure en Langues, littératures et civilisations des pays anglophones (11e section) de l’Université Paris 8.

Thèse : François-Jean de Chastellux (1734-1788) : un soldat-philosophe dans le monde atlantique à l’époque des Lumières, 565 p., dirigée par Bertrand Van Ruymbeke et soutenue le 16/11/2019.

Jury : Édmond Dziembowski (Univ. de Bourgogne-Franche-Comté), Gérard Hugues (Aix-Marseille Université), Marie-Jeanne Rossignol (Univ. de Paris), présidente, François-Joseph Ruggiu (Sorbonne Université), et Bertrand Van Ruymbeke (Paris 8).

 

Jean Sénié

Docteur en Histoire moderne (22e section) de Sorbonne Université.

Thèse : Entre l’aigle, les Lys et la tiare. Les relations des cardinaux d’Este avec le royaume de France (environ 1530-environ 1590), 928 p., dirigée par Alain Tallon et soutenue le 29/11/2019.

Jury : Florence Alazard (Tours), Elena Bonora (Parme), Alexander Koller (Institut historique allemand de Rome), Cédric Michon (Rennes 2), Olivier Poncet (École nationale des Chartes), président et Alain Tallon (Sorbonne Université).

 

Jan Synowieki

Docteur en Histoire et Histoire de l’art moderne (22e section) de l’EHESS.

Thèse : Paris en vert. Jardins, nature et culture urbaine au XVIIIe siècle, 700 p., dirigée par Antoine LILTI (EHESS) et soutenue le 16/11/2019.

Jury : Catherine Denys (Lille), Antoine Lilti (EHESS), Émilie-Anne Pepy (Université Savoie Mont Blanc), Grégory Quenet (Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), président, Laurent Turcot (Université du Québec à Trois-Rivières), ayant remis un rapport écrit, et Stéphane Van Damme (Institut Universitaire Européen).

 

Filip Taterka

Docteur en Archéologie (21e section) de l’Université Adam Mickewicz de Poznań et de Sorbonne Université.

Thèse : Les expéditions au pays de Pount sous la XVIIIe dynastie égyptienne. Essai de compréhension du rôle idéologique des missions commerciales, 706 p., codirigée par Rafal Kolinski et Pierre Tallet (Sorbonne Université), et soutenue le 16/06/2018.

Jury : Jamusz Czebreszuk (Univ. Adam Mickewicz de Poznań), Stanistaw Czekalski (Univ. Adam Mickewicz de Poznań), Luc Gabolde (CNRS), Rafal Kolinski (Univ. Adam Mickewicz de Poznań), Arkadiusz Marciniak (Univ. Adam Mickewicz de Poznań), Frédéric Payraudeau (Sorbonne Université) et Frédéric Servajean (Univ. Paul-Valéry).

 

LE PRIX DEZÈS 2022

Le mercredi 20 avril 2022, le jury du prix Dezès s’est réuni à la Maison de la Recherche (Sorbonne Université), dans le 6e arrondissement de Paris. Les membres du jury avaient au préalables expertisé les dossiers, soit 10 mémoires de Master, 25 thèses de doctorat et 1 thèse de l’École des chartes en suivant en grille d’évaluation élaborée à l’avance, prenant en compte l’originalité, l’ampleur, la maîtrise, la précision et la nuance dans les hypothèses défendues, l’approche disciplinaire et pluridisciplinaire, le choix, la variété et l’interprétation du corpus documentaire, la démarche, et la construction intellectuelle et formelle du travail. Il a tout d’abord été constaté que les Master, malgré la qualité exceptionnelle de certains d’entre eux, ne peuvent rivaliser avec des thèses réalisées sur un plus long terme. Le cadre fixé pour postuler au prix est peut-être trop large.

La question a par conséquent été posée de la nature des travaux admis à concourir : les thèses d’École des chartes semblent devoir être acceptées à part entière. Pour les travaux réalisés hors du système universitaire français ou dans une autre langue, la chose demeure à déterminer. Ces différents points ont été mis en débat. Il semble, si cela est juridiquement possible, qu’il serait bon d’accepter tous les travaux rédigés en langue française, y compris les thèses réalisées à l’étranger. Une consultation des statuts du prix est nécessaire pour cela. Les membres du jury ont confronté les évaluations qu’ils ont réalisé de chacun des dossiers ; il a été jugé que quatre d’entre eux étaient d’une qualité exceptionnelle. Après discussion, il a été décidé de les classer de la manière suivante :

  1. Renaud Soler (Une histoire de la sīra à l’époque ottomane (XVe-XIXe siècle). Productionet formes de la manifestation du savoir historique sur la vie du prophète Muḥammad) ;
  1. Marie Walin (Savoirs sur l’impuissance sexuelle en Espagne (années 1780-1910) Contribution à une histoire de l’hétérosexualité) ;
  2. Elsa Genard (À la peine. Une histoire sociale des interactions carcérales (France, années 1910-années 1930)
  3. Sébastien Pautet (Le défi chinois des Lumi.res. Savoirs techniques et économie politique en France au temps des .changes sino-européens (XVIIe-XVIIIe siècles).

En outre, il a été jugé que la qualité des travaux de Axelle Brémont, Isabelle d’Artagnan, Pierre-Bénignge Dufouleur, Damien Fontvieille, Zoé Grumberg, Paul Manoeuvrier-Hervieu, Valentina Mussa, Lionel Pabion, Sara Panata, Erwan Pointeau-Lagadec, Pierre Salmon, Francesca Sanna et Pierre Tenne méritent d’être soulignés. Il a été décidé de faire de la publicité aux divers travaux soumis au concours.